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Attentats de novembre: Deux nouveaux mandats d'arrêt contre des suspects, dont l'un visant Oussama Atar

TERRORISME Quatorze suspects sont désormais visés par la justice dans ce dossier…

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La liste des suspects dans le viseur de la justice s’allonge. Les juges d’instruction français en charge de l’enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris ont délivré fin décembre deux nouveaux mandats d’arrêt, dont l’un visant Oussama Atar, considéré comme l’un des commanditaires des attentats depuis la Syrie, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
En comptant ces deux hommes, quatorze suspects sont désormais visés par la justice dans le dossier des attentats les plus meurtriers de ces dernières décennies (130 morts), perpétrés par trois commandos venus de Belgique. Les neuf djihadistes, passés par les rangs du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et rentrés en Europe par la route des migrants, sont morts, tués dans les assauts des forces de la police ou par leur ceinture d’explosifs.
Oussama Atar, lien entre les attentats de Paris et Bruxelles
Proche des frères El Bakraoui, les kamikazes des attentats de Bruxelles du 22 mars (32 morts), Oussama Atar, Belgo-Marocain né le 4 mai 1984, est l’un des protagonistes faisant le lien entre les deux groupes qui ont frappé Paris puis la capitale belge.
Son rôle ressort notamment à travers le récit de deux hommes arrêtés en décembre 2015 dans un centre de réfugiés, Adel Haddadi et Muhammed Usman, tous deux écroués en France. Devant les enquêteurs, ils ont raconté qu’à Raqa (Syrie) un donneur d’ordre, « Abou Ahmed », les avait missionnés pour participer à un attentat-suicide et leur avait remis 3.000 euros chacun. Lors d’une audition, Adel Haddadi a identifié « Abou Ahmed » sur une photo correspondant à Oussama Atar, selon une source proche du dossier.
Sofien Ayari, arrêté à Molenbeek en même temps que Salah Abdeslam
Le second mandat d’arrêt vise un autre acteur présumé de la cellule, Sofien Ayari, Tunisien né le 9 août 1993, détenu en Belgique. Il a été arrêté le 18 mars 2016 à Molenbeek (Bruxelles) en même temps que Salah Abdeslam, dernier membre des commandos parisiens toujours en vie. L’ADN et les empreintes de Sofien Ayari ont été retrouvés dans la plupart des planques utilisées par la cellule djihadiste pour préparer les attentats du 13 novembre, selon une source proche du dossier.
Recruté par l’EI lors de son séjour en Syrie, il était entré en Europe en profitant de la crise migratoire en compagnie de deux autres membres de la cellule, Osama Krayem et Ahmad Alkhald. Les trois hommes avaient été récupérés par Salah Abdeslam dans la nuit du 2 au 3 octobre 2015 à Ulm ( Allemagne).

Source: 20minutes

Donald Tusk réélu président du Conseil européen, la Pologne bloque un sommet de l’UE

L’ex-premier ministre polonais occupe depuis la fin de 2014 ce poste-clé, dont le rôle est de coordonner les sommets des chefs d’Etat ou de gouvernement pour fixer les priorités politiques de l’UE.
Donald Tusk a été réélu président du Conseil européen, jeudi 9 mars, a annoncé sur Twitter le premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel. Ancien premier ministre libéral polonais, M. Tusk occupe depuis la fin de l’année 2014 ce poste-clé, dont le rôle est de coordonner les sommets réguliers réunissant les chefs d’Etat ou de gouvernement pour fixer les priorités politiques de l’Union européenne.
Il a été réélu au cours d’un sommet censé forger l’unité de l’Union européenne (UE) après le Brexit. Les 28 pays membres réunis devaient évoquer la politique commerciale de l’Union, la crise migratoire et leurs chantiers en matière de défense.

« Habemus (…) Presidentum », a annoncé Xavier Bettel sur Twitter, faisant un clin d’œil à la formule latine annonçant un nouveau pape au Vatican, tout en souhaitant « bonne chance » à M. Tusk, qui s’engage ainsi pour un deuxième mandat de deux ans et demi. « Je ferai de mon mieux pour rendre l’UE meilleure », a réagi le Polonais sur Twitter.
L’opposition de la Pologne

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Le gouvernement polonais s’est activement opposé à la réélection de l’ancien premier ministre, proposant même le 4 mars un candidat pour la présidence du Conseil européen : Jacek Saryusz-Wolski, 68 ans, qui n’a jamais été ministre à Varsovie. Jeudi soir, le ministre des affaires étrangères polonais, Witold Waszczykowski, a estimé que l’UE était soumise au « diktat de Berlin ».

La première ministre Beata Szydlo a déclaré lors d’une conférence de presse qu’elle n’accepterait pas les conclusions du sommet de l’UE, une décision sans conséquence sur la réélection de M. Tusk. Ce dernier a demandé à la Pologne de faire « attention à ne pas couper les ponts » avec l’Union européenne.
« Rien [ne doit être fait] sans nous et sans notre accord », avait insisté Mme Szydlo, à son arrivée à Bruxelles. « Les pays qui ne comprennent pas cela conduisent à la déstabilisation », a-t-elle déclaré, assurant vouloir de son côté « l’unité de l’Europe », grand thème des débats que les dirigeants européens ont prévu d’avoir vendredi, sans le Royaume-Uni.
Un membre de son gouvernement a laissé entendre plus tôt que la Pologne pourrait ne pas signer les conclusions du sommet réuni à Bruxelles, normalement adoptées à l’unanimité des Vingt-Huit, en cas de reconduction de M. Tusk.

Source: Le Monde.fr

Le Centre Georges Pompidou fermé en raison d'une grève

 

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Le Centre Georges Pompidou est fermé jeudi, en raison d'une grève notamment des agents de sécurité à l'appel de deux syndicats opposés à l'application d'une mesure modifiant le statut contractuel du personnel, a expliqué à l'AFP le directeur général du musée.

La loi proposée par le ministère de la Fonction publique et votée l'an dernier impose désormais que tous les agents recrutés le soient sous statut de fonctionnaire, "beaucoup moins avantageux", selon le directeur Denis Berthomier.

100% des effectifs du musée sont sous statut contractuel au centre Pompidou depuis son ouverture il y a 40 ans.

Les services administratifs du musée fonctionnaient jeudi matin mais les agents de sécurité et de sûreté étaient tous grévistes, selon la même source.

"Demain (vendredi) le Conseil supérieur de la fonction publique de l'Etat doit délibérer sur le projet de décret qui doit appliquer la mesure législative", a précisé le responsable.

Les syndicats UNSA et FO, fortement représentés au sein de l'établissement entendent peser sur les délibérations interministérielles de vendredi.

"Ces deux syndicats demandent que la situation ne change pas et que tous les emplois du centre Pompidou puissent continuer à être recrutés à l'avenir sous le statut contractuel de droit public, le plus avantageux, comme nous le faisons depuis 40 ans", a ajouté Denis Berthomier.

Plus de 3 millions de visiteurs se rendent chaque année au centre Pompidou.

Avec (AFP)

La région Ile-de-France vote l'aide aux départs en vacances

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La région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse a adopté jeudi le principe d'une aide aux départs en vacances pour les familles franciliennes les plus démunies, dans les "îles de loisirs" franciliennes mais aussi hors Ile-de-France, ce dont s'est félicitée l'opposition de gauche.

Dans une délibération portant sur une "nouvelle stratégie régionale pour l'accès des Franciliens aux loisirs et aux vacances" votée jeudi, la région a noté que "favoriser l?accès aux vacances des Franciliens qui en sont privés est une nouvelle priorité du nouvel exécutif régional".

L'opposition de gauche a salué le choix de la majorité (LR-UDI-Modem) de reprendre ce dispositif et de l'élargir, affirmant qu'il avait été remis en cause lors du débat budgétaire régional de 2016 et réorienté uniquement vers des séjours en Ile-de-France, tout particulièrement sur les "îles de loisirs" franciliennes, souvent des bases de loisirs avec des plans d'eau. Les groupes de gauche étaient alors vent debout contre ce choix.

Le vice-président chargé des loisirs Patrick Karam avait souligné alors que la région n'avait "pas de compétence sociale", selon le PV de séance.

De plus, avait-il justifié, "cette aide au départ en vacances consistait à envoyer quelques centaines de familles, moins de 700, entre 500 et 800 suivant les années, à la montagne et à la mer, alors qu?il y a cinq millions de Franciliens qui ne partent pas en vacances. Est-ce que c?est un dispositif qui était raisonnable, équilibré, juste au regard des besoins de l?ensemble des Franciliens ? Est-ce que ce n?est pas du saupoudrage pour se donner bonne conscience ?".

La région a tenu à préciser que cette aide n'avait pas été modifiée, mais qu'elle avait simplement changé de ligne budgétaire.

Elle a souligné avoir subventionné en 2016 "à hauteur de 245.000 euros, trois actions du Secours Populaire: la Journée des oubliés des vacances, le Banquet des cheveux blancs pour les personnes âgées seules et enfin les départs en vacances des familles en difficultés. Cette subvention s?inscrit dans l?enveloppe prévue pour le Fonds Régional de Solidarité et Soutien aux Familles dont le montant total atteint 1,5 million d?euros".

Les groupes de gauche ont salué ce qu'ils ont appelé une "marche arrière". "La droite réalise enfin l'importance de ce dispositif après avoir fait perdre un an de vacances aux familles franciliennes", a estimé le PS.

"Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis", a répondu Mme Pécresse.

Avec (AFP)

Le Salon International du Tourisme de Berlin (ITB) ouvre ses portes

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Le Salon International du Tourisme de Berlin (ITB) a ouvert ses portes en Allemagne. L’Azerbaïdjan est représenté à ce salon par une délégation conduite par Abulfas Garayev, ministre de la Culture et du Tourisme.

Abulfas Garayev et Ramin Hassanov, ambassadeur d’Azerbaïdjan en Allemagne, ont assisté à la cérémonie d’ouverture du salon qui durera jusqu’au 12 mars.

Le potentiel touristique de l’Azerbaïdjan sera présenté sur un stand de 94 m²,rapporte AZERTAC

Pour rappel, le Ministère de la Culture et du Tourisme d’Azerbaïdjan et les entreprises de tourisme sont représentés à ce salon depuis 2004.

Suisse: fusillade dans un café à Bâle, deux morts, un blessé grave

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GENÈVE (AFP) -
Deux hommes armés ont tué deux personnes et gravement blessé une troisième dans un café de Bâle, dans le nord-ouest de la Suisse, en tirant à plusieurs reprises sur les clients, a indiqué le parquet de Bâle.

Aucun détail n'a été divulgué sur les suspects, encore en fuite, et sur leurs motivations.

Vers 20h15 (19h15 GMT) les "deux hommes sont entrés dans le Café 56 et ont ouvert le feu à plusieurs reprises. Deux des clients ont été tués. Un autre est dans un état critique", a expliqué le parquet de Bâle dans un communiqué.

Un impact de balle était clairement visible sur l'une des fenêtres de l'établissement, un petit café d'angle de rue situé dans un quartier assez résidentiel, a pu constater un photographe de l'AFP.

Les victimes n'ont pas encore été identifiées.

Aucun autre client de l'établissement n'a été blessé.

L'alerte avait été donnée par des passants.

"Le déroulement exact des faits et la raison de l'attaque ne sont pas encore connus et font l'objet d'une enquête", a souligné le parquet fédéral.

Malgré les recherches de la police, les auteurs de la fusillade couraient toujours dans la nuit de jeudi à vendredi.

D'après les éléments dont disposent les enquêteurs, les deux hommes ont quitté le café en direction de l'une des gares ferroviaires de la ville de Bâle, la gare badoise (Badischer Bahnhof).

La police a lancé un appel à toute personne pouvant disposer d'informations sur ces faits tragiques.

La rue où se trouve le café a été fermée au trafic pendant l'intervention des secours. Depuis, le périmètre de sécurité a été fortement réduit.

Vers 01h30 (00h30 GMT), seuls quelques membres de la police scientifique en combinaison blanche se trouvaient encore sur place, ainsi qu'une fourgonnette bleue de la police, selon le photographe de l'AFP.

"Le Café 56 n'a pas une mauvaise réputation", a indiqué un habitant du quartier au journal local Basler Zeitung. "C'était auparavant un établissement connu pour ses liens avec le monde de la drogue, mais depuis que le propriétaire a changé il y a plusieurs années c'est un établissement ordinaire", a raconté un autre badaud.

Les fusillades sont assez rares en Suisse, un pays où les hommes qui ont effectué leur service militaire peuvent conserver leur arme à domicile, comme réservistes. Ce droit suscite parfois la polémique, notamment lorsque ces armes sont utilisées dans des drames familiaux ou d'autres faits divers.

Selon les chiffres rapportés par la presse suisse, les armes détenues à domicile seraient au nombre de deux millions, pour une population de quelque 8 millions d'habitants.

Une exposition photo consacrée au Portugal s’ouvrira à Bakou

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Une exposition photo «Hello Portugal !- le Portugal vu par un voyageur azerbaïdjanais» s’ouvrira le 10 mars à Bakou.

Organisée par l’Ambassade du Portugal en Azerbaïdjan, l’exposition où seront présentées près de 40 photos prises par Aydin Sadigov, photographe azerbaïdjanais connu, aura lieu à la galerie Nur Art House.

Ces photos permettront de découvrir la plupart des villes historiques portugaises,rapporte le carrefour.az se référant  à AZERTAC

Des classes de maître seraient organisées en marge de l’exposition photo qui durera trois jours.

Grippe aviaire: les Français ont consommé moins de foie gras en 2016

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Les Français ont acheté 4.836 tonnes de foie gras en grande surface en 2016 contre 5.336 en 2015, soit une chute de 9,3%, en raison d'une "offre réduite" due à l'épidémie de grippe aviaire, selon le Cifog, organisme qui regroupe les professionnels de la filière.

En valeur, le recul des ventes n'est que de 1,9% sur l'année 2016, a précisé le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, selon lequel "3,7 millions de canards" ont été abattus depuis fin 2016 dans le sud-ouest de la France (2,3 millions à titre préventif et 1,4 million dans les exploitations touchées par le virus H5N8).

Le Cifog table sur un redémarrage d'activité des élevages dans le sud-ouest en "mai", après "nettoyage et désinfection" des exploitations "d'ici le 31 mars".

"Pour l'instant, la production est à l'arrêt dans la quasi-totalité des Landes, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques, ainsi que dans une partie des Hautes-Pyrénées et du Lot-et-Garonne", qui n'est pas stabilisé, a-t-il précisé. 387 foyers de la maladie ont été identifiés à ce jour, le département des Landes étant le plus touché avec 224 foyers.

Au total, le Cifog estime à 6 millions le nombre de canards qui ne peuvent être mis en production depuis le début de l'épizootie de grippe aviaire (épidémie animale non transmissible à l'homme, NDLR) transmise par le virus H5N8 qui a fait des ravages sur les oiseaux migrateurs et les élevages, aussi bien en Europe, qu'en Afrique ou en Asie.

Au total, ce sont donc "9,7 millions de canards perdus pour la production française de foie gras" ajoute le CIFOG qui estime à "plus de 250 millions d'euros" les pertes pour l'ensemble de la filière.

L'activité dans les exploitations ne pourra pas reprendre dans les mêmes conditions qu'avant cette crise. Une série de mesures sanitaires et de changements dans les processus d'élevage sont prévus dans l'espoir d'endiguer la maladie.

Parmi les plus notables, l'élevage en plein air sera maintenu car il représente l'ADN de la filière, mais des dispositions devront être prises pour être en mesure de protéger les animaux en période de risque élevé (passage des oiseaux migrateurs).

Les éleveurs devront donc être capables de garder les oiseaux à l'intérieur des bâtiments d'élevage du 15 novembre au 15 janvier, ce qui va avoir un "impact significatif" sur les densités d'animaux dans les élevages spécialisés.

Les intervenants extérieurs à la profession (transporteurs...) vont aussi être mieux formés aux risques sanitaires de propagation des épidémies.

Au plan européen, cette épidémie ampute le potentiel de production du foie gras européen d'environ 6.000 tonnes, estime le Cifog.

En 2017, les professionnels français estiment ainsi que "moins de 16.500 tonnes de foie gras de canard seront produites par l'Union Européenne contre 22.500 tonnes en 2015".

Avec (AFP)

La diaspora azerbaïdjanaise proteste contre la visite du président arménien en France

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Les organisations de la diaspora azerbaïdjanaise ont organisé, mercredi 8 mars, sur la place du Trocadero à Paris, un rassemblement pour protester contre la visite du président arménien Serge Sarkissian, qui a donné l’ordre du massacre des centaines d’Azerbaïdjanais à Khodjaly, en France.

Organisé par la Maison d’Azerbaïdjan à Paris, le rassemblement a commencé par une minute de silence observée en mémoire des victimes du conflit du Haut-Karabagh et du génocide de Khodjaly. Les participants ont donné des informations sur la politique de nettoyage ethnique menée par les forces armées arméniennes dans la région du Haut-Karabagh de l’Azerbaïdjan et sept districts avoisinants, ainsi que le massacre de Khodjaly. Ils ont protesté contre la visite du président arménien Serge Sarkissian à Paris, ont insisté sur le fait qu’il avait ordonné directement le massacre des femmes, enfants et personnes âgées innocents à Khodjaly, n’avait pas autorisé la création d‘un corridor humanitaire pour des civils.

Comme rapporte AZERTAC,les manifestants ont fait savoir que le président arménien avait confirmé lui-même, lors de ses interviews à la presse, qu’il avait ordonné de commettre un massacre à Khodjaly. Donc, il doit répondre devant le tribunal international.

Ils ont crié des slogans, tels que «La Justice pour Khodjaly !», «Le Karabagh appartient à l’Azerbaïdjan !», «La liberté pour le Karabagh !», «Le Karabagh nous appartient, il nous appartiendra !», «L’Arménie a occupé illégalement nos territoires !», «L’Arménie, quitte les territoires de l’Azerbaïdjan !», «Sarkissian est terroriste !», «L’ASALA est terroriste !», «Sarkissian est dictateur !» etc.

«L’arrivée en Europe de l’un des auteurs du génocide de Khodjaly est inacceptable. Si l’Europe ouvre sa porte à Sarkissian, alors on ne peut pas y parler de justice. Nous demandons à l’Europe de mettre un terme à cette injustice», ont-ils souligné.

L’avocat français Olivier Pardo était parmi les manifestants. Evoquant le génocide de Khodjaly, l’avocat a dit que dans cette nuit-là, les gens avaient été tués non pas pour ce qu’ils avaient fait mais parce qu’ils étaient. M. Pardo a noté qu’il s’agissait bien d’un crime contre l’humanité. Il a invité les participants du rassemblement à se battre avec lui pour la reconnaissance du génocide de Khodjaly.

Jean-François Mancel, député de l’Assemblée nationale française, président de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan, a lui-aussi rejoint les manifestants. Il a fait savoir que les réalités devaient être reconnues comme elles « étaient. «Vingt pour cent du territoire de l’Azerbaïdjan ont été occupés par l’Arménie. A la suite de cette occupation, plus d’un million d’Azerbaïdjanais ont été expulsés de leur terre natale et attendent avec impatience le jour où ils reviendront chez eux», a-t-il estimé.

Enfin, M. Mancel a salué l’initiative des Azerbaïdjanaises déplacées internes d’envoyer un message au président français.

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