Attaque à la hache en gare de Düsseldorf : sept blessés, l'auteur présumé arrêté
Les faits ont eu lieu vers 20h50 dans la gare centrale de la ville, située dans l'ouest de l'Allemagne. L'auteur présumé s'est blessé en tentant de prendre la fuite.
Un homme a commis une attaque à la hache dans la gare de Düsseldorf, dans le nord-ouest de l'Allemagne, jeudi soir vers 20h50. L'auteur présumé des faits a blessé sept personnes avant de tenter de prendre la fuite.
Dans un premier temps la police avait fait état de plusieurs assaillants et de deux arrestations, avant de se raviser et d'indiquer qu'«un seul suspect» avait commis l'attaque et que celui-ci était gravement blessé et avait été arrêté.
Selon les forces de l'ordre, l'auteur présumé âgé de 36 ans et originaire d'ex-Yougoslavie, aurait tenté de prendre la fuite en sautant d'un pont ferroviaire et se serait blessé dans sa chute. Selon l'agence allemande DPA, il n'était pas en état d'être interrogé et présenterait des «troubles mentaux». Des unités spéciales ont été déployées dans la gare et le trafic y a été entièrement interrompu.
«Nous étions sur le quai et on attendait un train. Le train est arrivé et soudain quelqu'un avec une hache est sorti et a frappé des gens avec une hache, a indiqué un témoin non-identifié des faits cité par le journal Bild. Il y avait du sang partout.»
L'Allemagne frappée plusieurs fois depuis un an
Les autorités allemandes sont sur le qui-vive en raison de la menace djihadiste pesant sur l'Allemagne, particulièrement depuis l'attentat au camion-bélier en décembre à Berlin (12 morts) revendiqué par le groupe Etat islamique. Les services de renseignement intérieur estiment à environ 10 000 le nombre d'islamistes radicaux dans le pays dont 1 600 soupçonnés de pouvoir passer à la violence.
Outre l'attaque au camion-bélier sur le marché de Noël de la capitale, Daech a revendiqué en 2016 un meurtre à Hambourg commis en octobre, ainsi qu'un attentat à la bombe dans un festival (15 blessés) et une attaque à la hache dans un train (5 blessés) tous deux commis en juillet.
Source: Le Parisien